12 January 2006

Une des clès pour lire J - NOTES POUR UN ROMAN EXPERIMENTAL - 1977 -



Ce manuscrit qui date de 1977, est inclus dans le deuxiéme opuscule DES ECRITS. Il donne peut être avant l'heure, une idée avant première du projet autobiographique de J. Son projet autobiographique tire peut être ses origines de cette ancienne manière de voir .
Le projet autobiographique est il le prolongement de sa reflexion expérimentale?.
La place qu'il envisage de donner au roman dans ces notes, qu'il a prit il y a plus de vingt ans ,est elle l'avant projet expérimental des ECRITS? Existe il un canevas expérimental pour les ECRITS?. Ces questions que nous avons posées à J sont restées sans réponse pour l'instant.
Lorsque J jette sur le papier - les notes pour un roman expérimental - il à exactement vingt neuf ans , lorsqu'il s'attaque à la rédaction des ECRITS il en a cinquante deux.Que s'est il passé durant ces vingt deux ans ?
A travers la rédaction DES ECRITS J tente peut être une réponse; mais il semble peu empressé de nous la communiquer. - N'y voyez pas de ma part une sorte de cachoterie.Si le travail autobiographique des écrits , m'avait apporté une réponse à la question, je vous l'aurait communiquée en toute simplicité , malheureusement mon travail autobiographique ne m'a pas vraiment apporté d'éclaircissement sur le sujet. Mais je ne désespère pas ...un jour cette question sera résolue; je veut dire - la question de l'emploi de ma vie,- je comprendrai peut être un jour comment s'est organisé en moi mon propre destin , pour l'instant je suis encore incapable d'apercevoir quoique ce soit , en ce qui concerne les destinées de mes projets d'écriture c'est à peu près pareil , je suis dans le vide- Voilà la réponse laconique que J nous a fait il y a peu de temps.
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11 January 2006

J UN AUTEUR VIVANT - UN EXTRAIT TIRE DE SA CHRONIQUE - OCTOBRE 2005-



Nous donnons ici ( avec son consentement ) un très court extrait de la chronique tenue par J ( en 2005) . Cette chronique nous a t'il dit, - peut servir de point de repère temporel pour l'ensemble du projet d'écriture qui est le mien - .
Dans le passage qu'il livre ( nous sommes en 2005 ) J s'interroge sur la la rédaction des ECRITS , (un projet qui a pris naissance pour lui cinq ans auparavant , en l'an 2000.). Les extraits que nous apportons ici, appartiennent à son journal de bords. Nous ne savons pas dans quelle mesure , ces extraits ont valeur de miroir. J nous a livré ceux ci, en nous disant - J'aurais très bien pu livrer d'autres passages , cela à assez peu d'inportance à vrai dire, l'important, c'est de me contempler ici dans mon présent. Ce sont des textes bruts , écrit sans reprise ni corrections , ils font partie de mes activités soutteraine d'écriture, celles réalisées au jour le jour -
Il nous a donné un extrait de récit qui (n'est pas fini), et un extrait de ses notes de lecture.
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J



LA POSSIBILITE D’EXISTER



ANTIROMAN
(cetexte est a demi achevé)































PREMIER CHAPITRE









Pourquoi j’écris


Ma vie tourne en rond. Même si en apparence elle semble avoir de bon côtés aujourd’hui j’ai l’impression qu’elle est de plus en repliée sur elle même. Je ne parviens même plus à me rendre compte de ce qu’elle vaut.

D’ailleurs, je me rend compte que je discute des avantages et des inconvénients de ma vie comme si c’était quelque chose qu’on pouvait vraiment réaliser en étant à jeun. C’est absurde.
Je suis perpétuellement à jeun , incapable en fait de discuter sérieusement de ma vie. Car pour bien parler de soi il faut être bourré. Je devrais boire me saouler ou me défoncer ça irait peut être mieux dans ma tête . Je serais plus lucide qu’à jeun . Aujourd’hui je m’aperçois que je ne sais plus ce qu’est devenu ma vie , je suis déprimé.
Je suis déprimé, c’est pourquoi j’écris.
J’écris à jeun et croyez moi, c’est beaucoup plus difficile d’écrire à jeun que d’écrire en étant bourré.
Je voudrais écrire un bref roman qui montrerait l’état de ma vie d’aujourd’hui , ma vie même si elle n’a rien d’exaltant, je suis sûr que celle ci pourrait intéresser un lecteur égaré quelque part en France ou ailleurs, ce serait en quelque sorte faire œuvre d’écrivain que de procéder de cette façon . En fait je ne suis pas un écrivain, je serais davantage à classer dans le camp des plasticiens même si le mot me révulse, car je peins en priorité avant d’écrire.

Je suis aussi avant tout un être humain, je suis comme beaucoup de mes semblables à la recherche de choses impossibles , impossiblement banales , impossiblement accessibles et parfois à la recherche d’autres impossiblement inaccessibles, le bonheur est ma priorité, mais ce n’est pas tout je recherche aussi la sagesse éternelle. L’extase le grand vide , le nirvana.
C’est dire combien ma vie n’est pas si simple.



PARIS AOUT 2005

















































DEUXIEME CHAPITRE


« Deux tableaux »




Je vis dans un atelier d’artiste quelque part dans Paris.
Aujourd’hui ou plutôt hier, j’ai réalisé deux toiles l‘une derrière l‘autre. Je voudrais parler de la jouissance que j’ai à peindre, ce serait une manière de vous communiquer mes émotions, car au final si j’écris c’est en partie pour cela pour communiquer mes émotions.
Alors voilà comment ça c‘est passé hier.
Au matin je prends deux châssis vierges dans mon atelier j’avais l’idée de les préparer pour intervenir dans la semaine car j’avais l’idée de remplacer deux toiles qui venait juste d’être vendues, ces toiles vendues me poussaient à remplacer celles qui étaient disparues , je voulais vite boucher le trou de leur disparition . Quand je dis que je dois préparer les châssis , cela veut dire que je dois découper de la toile que j’ai en stock et la fixer sur le bois des châssis qui sont vierges. Je fais ça à la va vite, mais avec tout le sérieux que requiers ces opérations, je mesure la longueur du tissu, et je le coupe , ensuite je le fixe sur le châssis à l’agrafeuse , ce n’est pas la partie la plus exaltante, car il faut éviter tous les faux plis en tendant la toile, mais il faut en passer par là ce sont des opérations obligatoires lorsqu‘on décide de ne pas acheter des toiles toutes faites . Une fois les toiles fixées sur les châssis , (je me suis limité à deux cette fois ci) je passe presque dans la foulé, à la deuxième opération , elle consiste à passer une couche de Gesso blanc sur la toile immaculée. Cette opération est déjà plus sympathique, il y a en effet une sorte de plaisir à voir la toile se tendre sous l’effet du gesso j’éprouve toujours une grande satisfaction à voir tous les défauts de relief de la toile disparaîtrent sous l’effet de l’application du gesso . Et puis la couleur blanche qui est placée sur la toile me donne des vertiges. C’est une impression unique de déposer une couleur blanche sur une toile blanche j’ai l’impression à cet instant de redevenir un communiant dans son aube blanche , cette sensation de procéder à la virginisation d’un support me transporte de joie. Je sais que dans quelques instants ou dans quelques jours, je vais devoir accomplir une tâche de - création- le plus souvent un combat.
Hier, il faisait du soleil, je regardais avec plaisir les toiles sécher sur le mur ou je les avaient posées. Je trouvais qu’elles avaient la beauté des vierges qu’on devait probablement exécuter aux temps antiques , elles aussi portaient une tunique blanche, elles allaient mourir et peut être qu’avant leur mort on allait procéder à leur défloration, leur beauté stupéfiante résidait dans leur abandon, elles étaient résignées, elles attendaient leur sort le visage pâle avec une constance admirable.
L’exécuteur c’était moi, je devait bientôt les faire mourir, mais avant je devais aussi procéder à leur défloration, c’était la règle. Je ne pouvais pas y échapper, elle faisait partie du rite.
En attendant que les toiles sèchent, je me suis lancé dans la vaisselle, j’ai regarder ma boite de e- mail , j’ai fais un peu de rangement, je suis allé voir s’il y avait du courrier dans la boîte aux lettre située en bas des escaliers.
Je n’ai jamais d’idée totalement préconçue lorsque je commence une ou plusieurs nouvelles toiles, je laisse les choses venir d’elle même.
L’exercice de défloration est toujours pathétique ; c’est un instant particulièrement jouissif dans la mesure ou la toile vierge , du fait de sa virginité laisse libre cours à l’imagination. Pourtant je n’use pas trop de cette facilité, car je sais qu’elle est trompeuse. D’une façon générale, la toile qui est vierge doit être recouverte, les premières interventions sur celles ci ne servent qu’à reporter le moment ou il faudra la couvrir. Car la technique de travail que j’ai mis au point , consiste à étendre sur la partie vierge de la toile une première couche de peinture préparatoire , c’est elle qui va soutenir l’ensemble des interventions plastiques que je vais effectuer par la suite. Je m’arrange pour que cette couche de peinture soit parfois uniforme, mais je peu très bien choisir de la rendre irrégulière, pour la rendre irrégulière, je peu user de plusieurs procédés , soit j’applique au préalable sur la toile un enduit granuleux, c’est ce que j’ai fais hier pour l’une des toiles, soit je fais intervenir des aplats de couleurs d’intensité et de formes différentes. Cette partie comporte beaucoup d’imprévu, car je m’offre souvent le luxe de gaspiller de la peinture dans cette phase, uniquement pour le plaisir de voir s’effectuer devant mes yeux des toiles éphémères. Je laisse s’écouler de la peinture de différentes couleurs en deux trois parfois quatre endroits différents du tableaux, et puis je m’assieds et j’assiste en simple spectateur à des transformations de matière parfois spectaculaires , des symphonies colorées provoquées par l’écoulement et les rencontres des fleuves de couleur naissent sur la toile , je voudrais parfois les retenir, mais je sais que c’est souvent chose vaine, ces effets spectaculaires ne dureront pas, ou si ils durent, ils ne sont pas destinés à rentrer dans l’objectif que je me suis donné qui consiste à faire se lever la peinture comme une pâte, en extrayant couche après couche les effets de sensualité qui résident dans la matière vive de la peinture. Certains peintres très raffinées ont exploités ces effets , avec une science et une dextérité admirable, Poliakoff, Pincemin , Guibert Rotko et j‘en passe.
Je suis certainement moins raffiné qu‘eux, moi je travail sur la coulure, sur l‘éraflement , sur la dégradation, sur la rupture brutale qui naît des contrastes de matière et de couleur, parfois, je me laisse aller à la douceur, mais je ne prends pas assez le temps, c’est avec le temps qu’on obtient la transparence. Le travail de la transparence s’exécute lentement , moi je suis un peintre pressé,; pressé par le temps, pressé par les conditions économiques , je dois réaliser mes toiles sur l’instant , sur le vif ,en économisant mon temps en économisant ma patience c’est pourquoi je me jette souvent sur la toile comme un sauvage , mus par une force irrépressible qui consiste en un simple corps à corps, dans cette manière de peindre seul l’orgasme tranche la trajectoire de la peinture l‘orgasme est la vérité du tableau. J’appelle ça peindre sur le vif.
C’est pourquoi sans doute hier en rentrant des courses, après avoir pris une légère collation et fait une légère sieste , je me suis jeté sur mes toiles comme un dément.
J’avais pensé attendre, me réserver ce plaisir ou cette épreuve pour un autre jour; mais peine perdue, penser ne sert à rien quand l’envie de peindre est là!
J’ai engagé un combat tout l’après midi avec ces deux toiles. Le résultat je ne vous le montrerai pas. Le soir j’étais exténué , j’avais réussi à extraire de moi suffisamment d’énergie pour combler ces deux toiles.
Je ne peu pas dire que j’étais entièrement satisfait du travail accomplit. J’ai pris l’habitude de me méfier de mes propres réactions à chaud. C’est pourquoi j’ai stocké ces deux toiles bien à l’abri de la pluie dehors dans la partie annexe de mon atelier, car je les ai réalisé avec de la glycéro. Cette odeur de Glycéro est trop épouvantable pour l’admettre dans l’atelier, c’est pour je travaille toujours mes toiles Glycéro à l’extérieur.
J’attendrai demain ou dans deux jours pour reconnaître le résultat. Un ou deux jours de recul c’est le minimum qu’il me faut pour juger d’une toile.
Si mes chef d’œuvres ne me satisfont pas, dans deux jours , je les reprendrai.Parfois je les exécuterai , en les couvrant d’une nouvelle couche de blanc, mais plus généralement je me contente de les rehausser en repassant certains contours trop incertains, car souvent le premier élan est le meilleur, c’est lui qui permet d’atteindre la partie du tableau la plus innacessible; c’est à dire celle qui est coincée entre mes désirs de peinture et mes rêves d’absolu.



















TROISIEME CHAPITRE




L’Autobiographomane




Je suis peintre, mais je poursuis en dehors de la peinture un travail autobiographique éreintant.Cela ma pris depuis plusieurs années, la plupart de mes écrits sont souterrains, celui qui vous êtes en train de lire n’est que la petite partie immergée de l’Iceberg. Je dis cela sans trop de complaisance, seulement par habitudes. N’ayant que des lecteurs imaginaires, je les prend à témoin à chaque fois de mes traversées du désert. C’est bien naturel un homme qui marche seul dans une immensité sans nom à besoin d’être encouragé. Ecrire sa vie, ou tenté de la réinterpréter, c’est un projet presque sans fin. Quand sait on que notre vie est finie? On peu toujours tant que l‘on vit tenter de recréer des parties anciennes de nous qui nous ont échappées ; notre simple existence est si riche en dénouements que nous pouvons l’exploiter presque à l’infini en lui faisant subir des variations sur le thème, j’ai aimé, j’ai crée j’ai souffert, j’ai médité. Ce qui poussé un individu dans mon genre vers l’autobiographie je ne saurais l’expliquer. Le narcissisme n’est pas une raison suffisante à elle seule, le narcissisme ne peut pas tout expliquer. Chaque homme est unique , et en même temps chaque homme est différent; c’est peut là que réside la clés de l’autobiographie. Les hommes possèdent en eux des caractéristiques qui les rendent singulièrement différents ne serais ce que durant un instant aux yeux des autres. C’est à cause de cet instant de différence que je peu ajuster mon identité à celle de l‘autre; si j‘étais cent pour cent comme lui, je serais uniquement son clone, ou lui le mien ; être un clone n‘est pas pour beaucoup d‘entre nous un idéal; nous préférons être un exemplaire unique original. Si nous étions cloné, nos caractéristiques les plus intéressantes se dévalueraient d’elles même du fait de leur prolifération. C’est pourquoi l’aventure humaine nous apparaît toujours une aventure unique. D’ailleurs les clones peuvent ils vraiment exister dans la nature ?La pensée et les émotions peuvent elles se reproduirent à l’identique, comment en être certains?

Il y a tellement d‘individus différents que nous avons l‘impression en lisant certains récits autobiographiques, que nous sommes l’un d’eux. Pas besoin d’écrire il suffit de se contempler dans le miroir de l’autre. Nous participons au recensement de l‘humanité sans nous en apercevoir; tiens se dit on encore une espèce d‘individu que je n‘avais pas rencontré auparavant; celui ci paraît compliqué, mais au final je me retrouve quand même en lui à cause de je ne sais quelle petite façon de réagir qui me le rend familier. J’ais soudainement l’impression de rentrer en communion avec lui.En fait il était différent, mais quand même quelque part une petite part en lui me ressemble Nous aimons retrouver dans nos semblables des défauts que nous pensions avoir, ou des qualités que nous n’avons pas, cela nous permet de nous confronter à des visions de nous même exponentielles par similitude ou par contraste .


Écrire son autobiographie c’est une façon de voyager. En l’écrivant on a souvent l’impression d’être un autre. Ainsi en écrivant sur nous nous retrouvons un autre que nous croyions connaître, mais que nous redécouvrons souvent sous des angles différents tellement notre façon de voir se transforme en nous au cour du temps, sans presque que nous nous en apercevions.







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QUATRIEME CHAPITRE






Sur l’extinction du Désir
PREMIER JET
TEXTE BROUILLON (ci joint) A REVOIR


Écrire sur l’extinction du désir n’est pas chose facile. Ce pourrais être pourtant un bon sujet pour quelqu’un désireux d’alimenter un travail littéraire, car ce thème n’est pas si commun. En général les écrivains parlent plus volontiers de la dépense sexuelle que de sa réduction, car je précise que je parle ici de l’extinction de mes désirs sexuel. Moi qui ne suis par écrivain,( car je me contente de parler) je peu me permette aujourd’hui d’aborder ce thème, car il fait désormais partie de mes préoccupations . C’est la deuxième fois consécutive que l‘extinction de mes désirs sexuels me travaille depuis que j‘ai accès à la cinquantaine. J’ai vainement cherché un responsable à cette maladie sans toujours le trouver . En réalité le véritable suspect est un médicament le Xatral LP10mg. Ce comprimé est un alpha - bloquant ( j’ignore ce que cela veut dire) . Les composants du médicament sont les suivants :
hydromellose , huile de ricin ,hydrogénée, éthycellulose, oxyde de fer jaune, silice colloïdale hydratée, stéarate de magnésium,mannitol,poinçonner,cellulose microcristalline qsp un comprimé à libération prolongée.
Naturellement j’ignore tout ce que ce charabia veut dire. Ce médicament est indiqué dans le traitement symptomatique des manifestations fonctionnelles de l’hypertrophie bénignes de la prostate. Ce médicament est aussi préconisé comme traitement adjuvant au sondage vésical dans la rétentionnaire aiguë d’urine lié à l’hypertrophie bénigne de la prostate.
En fait je prends ce médicament depuis que j’ai eu une crise de calcul, mais surtout depuis que j’ai de la difficulté à uriner surtout la nuit.
La dernière fois que j‘ai arrêté ce médicament ma vitalité sexuelle a repris quelques temps plus tard, mais je n’avais pas réellement fait le lien entre l’arrêt de prise du médicament et le retour de ma vitalité , d’autant que j’avais pris aussi ce stimulant à base d’hormones - Androgel, - dont j’ai perdu la notice.
J e prends d’ailleurs des risques en continuant à utiliser cette crème hormonale car elle est périmée et j’ignore ses effets secondaires. Je dois peut être décidé de la suspendre.
Ma vitalité sexuelle n’est pas vraiment revenue, telle que j’aimerais la voir revenir. J’aimerais la voir revenir dans sa pleine puissance.
La dernière fois c’est vrai elle était réapparue alors que je ne l’attendais plus; d’une façon si vigoureuse, que j’étais obligé de me masturber en dehors des rapports qu’un couple normal peut avoir, tellement j’étais en ardeur.
L’extinction du désir sexuel n’est pas un handicap pour un apprenti SAMADHI, pour celui qui recherche l’éveil, mais il est un handicap pour un homme marié qui veut satisfaire sa compagne. La plupart de mes angoisses sexuelles proviennent de mon incapacité à satisfaire ma compagne ; s’il ne s’agissait que de moi, je pourrais peut être bien m’en accommoder, car mon penchant mystique le favorise. Je pourrais me contenter de méditer à longueur de journée, si j’étais seul. Ou en tout cas je pourrais y consacrer beaucoup plus de temps que j’y consacre aujourd’hui. Le bien être que j’éprouve lorsque je quitte le monde extérieur pour rentrer dans le monde intérieur n’est pas lié à un effet d’optique , il appartient à l’ attirance naturelle que j’ éprouve pour la vastitude originelle qui ma crée et qui gouverne le monde . Pourtant atteindre à l’éveil en solitaire, peut donner l’impression qu’on veut s’échapper du monde réel pour rejoindre une réalité qui n’existe pas, ce sentiment ne ma pas échappé; c’est pourquoi je suis sur le qui vive car j’ai décidé de vivre de plein pieds dans la réalité; si je dois atteindre à l’éveil, ce sera comme un homme entièrement revêtu de ses attributs, je l’atteindrai aussi en étant efficient sur le plan sexuel , il n’y a pas d’opposition à crée là ou réside la vérité. Aujourd’hui en bonne Vierge scrupuleuse je suis sur la retenue , je pense que la méditation peut être un obstacle à ma vie amoureuse; mais je dois dépasser ce sentiment accéder à l’éveil ne doit empêcher de satisfaire sa compagne sur le plan sexuel. .
Ce soliloque fantasque sur l’intemporalité ferait sourire le yogi ou le maître s’il en étaient quelques uns dissimulés quelque part derrière la page de ce minuscule écrit. Mais peu importe; si j’écris c’est aussi en partie , pour m’éclairer , pour tenter d’apercevoir le fossé qui sépare ( en pensées) le monde invisible des vérités surnaturelles, de celui plus terre à terre des réalités quotidiennes.



























INTERMEDE

Un portrait de la femme que j’aime
Partie a achever.





CINQUIEME CHAPITRE


Je suis hanté par l’image d’une autre femme






SIXIEME CHAPITRE

VENTES AU CORPS A CORPS


Une séquence de ma vie sur les marchés









SEPTIEME CHAPITRE



Le visage de mon fils







HUITIEME CHAPITRE



Le visage de la fille que je n’ai pas eu








NEUVIEME CHAPITRE


LA Méditation





DIXIEME CHAPITRE





Des avantages et des inconvénients qu’il y a a être français

Trésor publique et Cabourg

















































SUITE DE MA CHRONIQUE


Vendredi 7 octobre 2005



Lectures


Leiris suite:

Dimanche 23 octobre 2005 .
Je prends ces notes à contretemps , car j’avais seulement placé des images dans cette partie , cela fait quinze jour de cela. J’ai de moins en moins le temps d’écrire, et la façon la plus rapide de remplir cette chronique dans un premier temps, c’est d’y projeter des images . C’est ce que j’ai fais avec le livre de Leiris que je suis en train de lire et que je n’ai pas encore terminé. La raison en est que je ne lis qu’aux toilettes. Je ne lis même plus sur les marchés, il y a quelques temps je lisais encore beaucoup. Cela me désole d’une certaine façon, car l’usage de la lecture, c’est avant tout un fait de civilisation. Le lecteur qui lit est relié à la civilisation des ECRITS , il participe d’une geste qui le dépasse d’une geste plus vaste que lui qui l‘englobe. Cette geste n’est pas forcément littéraire, la littérature n’est qu’une façade ou une illusion si l’on veut ( pour moi) au regard des écrits. La littérature est une belle illusion, mais cette illusion n’est pas la réalité principale des ECRITS même si elle y participe d’une part non négligeable. La littérature n’est que la face précieuse des écrits, elle les rend plus supportables et plus héroïques, en réalité la civilisation des écrits a à voir avec l’humanisme ancien, c’est l’existence de l’humanisme ancien qui se perpétue à travers la civilisation des écrits. Ce qui me désole peut être le plus dans le fait de ne plus lire suffisamment, c’est d’être emporté dans le mouvement générale de dissolution de l’écriture qui se manifeste aujourd’hui et qui se fait au profit des images. La civilisation des écrits , l’humanisme individualiste qui en résultait , laisse la place à une civilisation monothéique qui voue un culte presque exclusif à l’image , devenue une forme d’eschatologie à elle seule. Les images se réservent le droit de vie et de mort sur nos vies. Cela se passe d’une façon subtile, je dirais presque pernicieuse, accolée à l’oralité elles font rentrer la civilisation orale dans le cœur de l’image. L’oralité contient des choses ni plus moins bonne ni plus moins mauvaises que celles de l’écrit; simplement l’oralité recontextualise la forme individuelle en la spécifiant dans le contexte de la législation orale de la loi; elle requalifie cette dernière et la renégocie au profit d‘une rentabilité fictive qui est celle de l‘abus , car les sociétés ou surdomine la censure exercée au nom du moi collectif sont les plus pernicieuses , c‘est le cas de la société des images. Le moi de la pensée écrite, n’est plus celui de pensée orale, il est différent; il perd en partie de sa consistance lorsqu’il s’expose à travers le règne de l’image et de l’oralité. Le mythe de l’individualité s’est forgé en grande partie à travers la constitution de l’écrit; l’écriture comme vecteur de la pensée individuelle, à réifié le règne du moi personnel; le règne des images et celui de l’oralité retranspose la pensée dans le champs des consciences collectives en abolissant en partie le regard individuel , l‘image dissous l‘appartenance personnelle au profit du signe global; à travers l’image c’est l’existence du mythe collectif qui prime sur l’existence du mythe individuel._ Je porte dans mes doigts le fard dont je couvre ma vie. Tissu d’événements je te colore grâce à la magie de mon point de vue - Leiris -AMOURS D’HOLOPHERNE - Page 155 de l’âge d’homme. C.POCHE .Folio.Voilà ce que dit l’homme de l’écrit, ce qu’il dit ou ce qu’il croit. Naturellement , il ne croit et ne dit que de pieux mensonges, puisque c’est sa vision qui colore la réalité - de son point de vue-. Ce point de vue qui m’expose et qui me mythifie est aussi celui qui m’aide à vivre, car à travers lui j’aspire à m’élever. L’écrit m’aide dans mon élévation, il me donne la sensation que je suis l’auteur de mes actes, l’image elle supplante mon point de vue, elle le domine, elle va presque jusqu’à l’abolir, pour parvenir à l’élévation à travers les images, je dois me perdre en elle, disparaître dans leur chair, je ne suis plus l’auteur de mes actes c’est un autre qui est responsable, un autre qui est au delà de moi même. L’image me supplante, elle supplante une certaine vision idéale que j’ai de moi même, elle est d’une autre nature que moi même. C’est pourquoi à travers elle j’ai la sensation de n’être plus rien, plus exactement , je ne suis rien d’autre que le reflet du miroir qu’elle me tend. Et ce miroir et sans teint. Ma propre volonté ne peu rien contre ce moi qui existe sans moi. L’humanisme oral de la société des images est un humanisme presque sans corps pour se mouvoir, il est comme un bloque de béton gris , seul sa plasticité permet d’obtenir l’échange et l’individualité qui signait les particularités de la société des écrits alors que la terre glaise malléable ou le parchemin en formait le substrat malléable.

10 January 2006

LES TEXTES PEINTS - Extraits-1981


Les extraits que nous donnons des textes peints, sont des extraits d'un manuscrit encore en sursit J nous a assuré que ces textes n'étaient peut être pas ceux qui figureraient dans son programme d'écriture une fois les textes remaniés.
Son programme d'écriture, c'est celui qui appartient au troisiéme opuscule des ECRITS, car les textes peints appartiennent à cette période. Les premiers textes de J ( qu'il a conservé) datent de 1972, ce sont exclusivement des journaux intimes. Les textes peints sont toujours des journaux intimes, mais ils sont aménagés. J les a aménagés de sorte qu'ils puissent figurer dans le projet qu'il avait (en 1981) de les présenter de la sorte (sous la forme de textes peints). Ce n'est que vers l'an 2000 alors qu'il résidait en Chine, à Shanghai que J qui avait emporté ses manuscrits se mit à les réactualisersous cette forme. La frappe que nous allons voir date de cette époque.
Cette frappe J nous dit qu'elle n'est peut être pas définitive, car ces textes , il aimerait peut être demain les voir - vraiment peints - C'est à dire peint avec de la couleur, ou simplement colorés.
Il nous a dit j'envisage une réactualisation des textes peints qui irait dans cette direction. La couleur jouerait un rôle , qui viendrait soutenir et souligner le contenu des textes , elle deviendrait elle même partie intégrante du texte.
Les textes peints contiennent des préfaces, qui donnent des indications intéressantes sur le rapport que J entretenait avec ses manuscrits anciens.


ST.J.DASTRE

REVOIR TOUS LES TITRE DES TEXTES PEINTS
OUVRIR UN REPERTOIRE TECHNIQUES DES ECRITS


ST.J.D'ASTRE.
48
TEXTES PEINTS
EXTRAITS DE DEUX CAHIERS
UN JOURNAL INTIME (CAHIER ORANGE)
UN JOURNAL INTIME ( CAHIER BARIOLE)
TOUS DEUX DATES DE:
1981











REVOIR TOUS LES TITRE DES TEXTES PEINTS
OUVRIR UN REPERTOIRE TECHNIQUES DES ECRITS

NOTE A PROPOS DES TEXTES PEINTS ET DES AUTRES QUI VONT SUIVRENT.:


Les textes peints comportent deux cahiers et se finissent sur deux textes d'abîme.
Ce qui commence comme une expérience poétique ne trouve pas sa fin dans les textes poétique, le vertige intérieur qui a saisit celui qui est à la recherche de lui même la fait chuter.
Il ne pourra se ressaisir qu'à travers le corps d'un autre ( ce corps revêt la forme d'un homme - ALTICHEN (Nichiren ) que lui a fait connaître son ami M…….cet homme ALTICHEN a prit la forme d'un bouddha -).Ici c'est une autre épreuve qui commence, celle du poète ( à peine) devenu disciple et qui oscille face à la recherche de la voie ( parce qu'il ne veut pas perdre l'usage de lui même). ( Fidèle à ses habitudes , le scripteur prend des notes ( il écrit MANTRA un texte qui relate les obstacles qu'il rencontre dans la récitation du Mantra NA MOI R ). Le texte se boucle au final sur le rejet de la pratique du Mantra, car l'image du maître qui se trouve derrière le mantra, il ne parvient pas à l'aimer .Il n'aime pas cet homme qui lui rappelle trop les hommes, il ne parvient pas voir en lui une véritable réincarnation du bouddha.
Notes: La plupart des Titres des textes peints ont été rajoutés par moi à la frappe de ces textes; mais celui qui avait eut l'idée de les présenter de cette manière, c'était celui qui les avaient écrits il y a vingt ans de cela, il avait abandonné ces textes en route, car il pensait qu'ils ne contenaient rien, j'ai voulu voir.

























AVANT PROPOS





Reprendre " mes écrits" dans l'ordre chronologique ou ils ont été écrits, et vouloir les restituer tels qu'ils étaient à l'époque ou ils furent écrits m'apparais de plus en plus comme deux choses différentes; c'est que plus je me relis, plus j'aurais tendance à me trouver peu convaincant (surtout illisible) c'est pourquoi l'envie de supprimer ces troubles écrits ( les journaux) m'est venue plus d'une fois à l'esprit ( pour les remplacer par des écritures plus conformes à ma vision du beau?) .En même temps, j'ai appris à me méfier comme de la peste de mes propres vues et regards sur les parties anciennes de mes écritures ( sur mes pré -écriture comme j'aurais tendance à les appeler aujourd'hui ) car si elles demeurent en beaucoup d'endroits illisibles, assommantes insupportables ( à mes yeux) et ne peuvent pas être montrés telles quelles sauf en de rares moment (lorsqu'elles se tiennent); elles portent néanmoins, toujours cachées des parties de moi qui m'avaient échappées ,des parties de moi dont je ne me souvenais presque plus et que je suis étonné de voir réapparaître. Pourtant j'ai du me livrer sur certains des anciens écrits à un véritable travail de sape. Ainsi ce qui reste des cahiers en miettes et écrits d'errance (après ce travail de sape dont je parle) ma laissé entrevoir un fil de moi même presque inattendu; inattendu, car il possède au final une certaine consistance ( je ne pensais pas la trouver là). La cause? Cette consistance , je n'avais pas vraiment réussit à la déceler à travers les toutes première lecture que j'avais fait de ces cahiers ( une bonne vingtaine d'années après leur rédaction) un peu avant l'écriture de Transat (vers 1998 )c'est pourquoi j'avais pensé à les abandonner, je les trouvaient vraiment trop difficiles d'accès. A ce moment là, la forêt obscure qui les masquaient (à ma propre lisibilité) n'avait pas encore été franchie. Je considérais que ces écrits (ceux des années 72-79) étaient inexploitables ; il est vrai qu'à les avoir entre les mains ( à l'état brut )on était en droit de s'imaginer que celui qui les avaient écrits était en proie à des espèces de délires, d'ailleurs dans mon esprit, ces écrits ressemblaient à ceux des aliénés; je les pensaient en tout cas aussi illisibles que ceux qu'on leur prêtent. Puis finalement les prenant à bras le corps, ( j'avais décidé de voir ce que je pourrais en tirer) j'avais alors découvert peu à peu, cachés ( au milieux de monticules d'écritures revêche ) des traces d'une présence qui n'était pas si vulgaire que j'imaginais; je découvrais même avec étonnement "que je savais écrire à cette époque" contrairement à l'idée toute faite que j'avais de moi-même, j'écrivais même parfois assez bien. Il est vrai que tout ce que j'écrivais ne parvenait pas à monter, à s'envoler, à naître, tout ce que je tentais de mettre à jour s'échappait de moi pour aller butter dans mes cahiers, contre un mur invisible ( un mur blanc comme la page)LE MUR BLANC DE MA DETRESSE .DE .MON IMPOSSIBILITE A ECRIRE…CONTRE LESQUELS SE HEURTAIENT TOUS MES FRAGMENTS D'ECRITURES des textes inaboutis pour la plupart.
Beaucoup de mes écrits ne demeuraient que sous forme de projets , les parties que j'en montrait n'étaient jamais finie, c'était toutes ou presque toutes des parties de texte inachevées, DES FRAGMENTS. Ces fragments d'écritures sans doute me fascinaient comme m'ont toujours fascinés tous les écrits inachevés;( ils me fascinaient , mais ils étaient marqués en même temps du signe d'une malédiction, celle de mon impuissance à les prolonger) je pouvais trouver ( dans mes meilleurs moments d'abandon à cette sorte impuissance) une certaine beauté dans la chose inaboutie; comme si la chose inaboutie montrait finalement autant dans son désespoir de n'être rien, que les œuvres les plus signifiantes, les plus constituantes de la littérature( cela je le pressentais plutôt instinctivement). Cette sorte de désespérance, d'impossibilité d'être je la trouvais fascinante, et j'en cultivais peut- être le charme ( noir) s'en m'en rendre compte . Mon écriture de cette époque, était sans doute à l'image de ce que j'étais alors un être fait de fragments -de désirs de moi insatisfaits -( je le savais c'est aussi pourquoi j'aspirais à naître). Ca c'était la partie des écrits qui s'inscrivent chronologiquement dans les années 72-79- Venaient à leur suite, ceux des années 80, "et entre autre" ce texte qui fait partie des "tentatives d'écriture et de sauvetage par l'écriture" que j'avais amorcé au début de 1981 en réponse à cette désespérance cette déperdition, que je sentais en moi du seul fait que je me sentais impropre "à naître " à naître à l'écriture ,mais aussi à naître à moi même. Cette tentative pour donner à mes écritures une consistance qu'elles ne semblaient pas pouvoir obtenir (ces écritures me fuyaient continuellement) j'avais trouvé comme substitut ici pour qu'elle prennent forme cette manière de les faire ressortir ,sous forme de" textes peints ". Je voulais qu'on les voient exactement comme ils étaient, des textes peint "de l'intérieur"; comme si le fait d'ajouter de la couleur ( une couleur parfois tragique) à des textes d'apparence parfois insignifiants pouvaient faire en sorte qu'ils se différencient, qu'ils deviennent plus intéressant; plus évocateurs; comme si les mettre en valeur de cette façon, c'était leur redonner de l'importance dans le programme invisible d'écriture que je m'étais donné, (assister à ma naissance par le biais de l'écriture) véritable EPHIPHANIE en fait programme de renaissance que je mettais en exercice dans mes pages( à mes meilleurs moments) sans être sur tout a fait que c'était bien là un acte de naissance qui s'opérait, car ma conscience toujours était aveugle et je dérivais ( malgré quelques éclats de lucidité) . Je voulais peut- être peindre ces textes comme je peignais à l'époque ( j'ai commencé en effet à l'époque, à peindre sur des journaux; je peignais sur des journaux qui se transformaient en des espèces de stèles ( des totems plats )sur lesquels figuraient des signes primitifs que j'avais volé aux anciennes peuplades archaïques, et que je déposais sur les images (photographique) et sur les signes (typographiques) du journal comme pour tenter de les mêler ou de les faire se confondrent). J'imaginais peut-être de créer des textes tatoués, comme des écritures ( tatouées sur la peau ou sur la page).Ce que je tatouais; c'était sans doute et plus que probablement mes états d'âmes, mes états d'être, mon impuissance à vivre et celle à naître. Les textes peints appartiennent à une de mes tentatives ( vaine naturellement ) pour percer les secrets des espaces intérieurs ( ceux de l'être et ceux de l'écriture de l'être) colorer ces textes c'était une tentative pour en faire jaillir des figures qu'on ne pouvaient voir à l'ordinaire" car ces figures étaient peintes à l'intérieur par les formes de souffrances et les formes de plaisirs que celui qui écrivait éprouvait à l'instant ou il se livrait à l'acte d'écrire". C'était forcément des tentatives vaines et assez élémentaires pour percer les secrets de l'être, mais c'était dans cet sorte d'égarement là, que je me tenais alors.. C'est ce que je me propose d'aller revoir ici.

ST.J.D'ASTRE Mardi 12 Décembre 2000Shanghai.








SOMMAIRE


PREMIER CAHIER

-1-Texte peint aux couleurs de l'attente P.3
-2-Texte peint aux couleurs de la dissolution
-3-Texte peint aux couleurs de la résolution
-4-Texte peint avec la matière noire de mes chimères
-5-Suite des chimères
-6-Texte peint dans la couleur du ressassement
-7-Texte peint dans la couleur de mes nuits passées aux messageries
-8-Texte peint avec des couleurs claires
-9-Texte peint avec la couleur de mes rêves d'écriture
-10-Texte peint aux couleurs de mes racines
-11-Texte peint dans la couleur de mes nouvelles résolutions
-12-Texte peint dans la couleur de mes attentes
-13-Texte peint dans la couleur de mes rêves adolescents
-14-Texte peint dans la couleur des Mac.DO
-15-Texte peint à travers ma fatigue
-16-Texte peint dans la couleur du …
-17-Texte peint de mes incertitudes
-18-Texte peint avec la couleur de nouvelles résolutions
-19-Texte peint dans la couleur de mes imprécations
-20-Texte peint dans la couleur de mes délires
-21-Texte peint au réveil avec du plomb ( texte peint à la verticale de moi - même, texte
peint sans grâce)
-22-Texte peint avec les eaux d'une fontaine ou se baignaient quelquefois mes nuits pleines
de Tristesse
-23-Texte peint avec des riens
-24-Suite du texte peint avec des riens
-25-Texte peint dans le feu de ma vindicte
-26-Peint avec mes hargnes
-27-Texte peint comme on peint un tableau
-28-Texte peint avec la couleur de la désespérance
-29-Texte peint contre moi
-30-Texte peint comme on dit…avec une très légère emphase




DEUXIEME CAHIER



-31-Texte peint dans mes rêves
-32-Texte peint avec mes anciens troubles
-33-Texte peint comme un roman
-34-Texte peint avec des souvenirs anciens
-35-Texte peint avec la douceur des abîmes
-36-Texte peint avec ma peine
-37-Texte peint avec mes peines ( suite)
-38-Texte peint aux trois- quarts sous hallucination
-39-Suite du texte peint au trois -quarts sous hallu
-40-Nouvelle suite des textes peints sous hallu
-41-Texte à demi peint et abandonné
-42-Texte peint entre deux anciens rêves
-43-Texte peint avec mes désarrois
-44-Texte peint avec ma peine (nouvelle suite)
-45-Texte peint à la va vite
-46-Texte peint sans beauté
-47-Premier texte peint dans l'abîme.
-48-Second texte peint dans l'abîme.



























(1) TEXTE PEINT aux couleurs de l 'attente


C'est une raison puritaine? Qui commande peut-être à ce genre d'attitude; mais elle est chez moi inscrite dans ma nature comme une seconde nature. Si je n'ai pas envie de donner, je ne donne pas, et c'est ce qui se passe aujourd'hui. " Pas avare , mais économe" disent les Vosgiens. En tout cas, ce dénouement n'est pas fait pour me déplaire; inconsciemment, je désirais peut-être réajuster ce lieu ( *) à mes passions, et lui redonner la possibilité d'être plus autonome, car je pensais y attirer des femmes pour les subjuguer. Je dois dire cela, avec un peu d'ironie, car je ne suis pas certain d'arriver à mes fins avec la dose de légèreté que requiert ce genre d'opération. J'ai décidé quoi qu'il en soit, d'abandonner certaines rigidités de conduites liées à mes fantasmes de création., j'ai comme une envie soudaine de m'éclater d'abandonner mes vices ( mes tortures) et certains de mes principes de morale devenus caducs. Il me semble avoir perdu les semaines passées beaucoup trop de temps dans des opérations de " survie" de la survie pure et simple. J'ai de nouveau envie de vivre selon le rythme impulsé par mes désirs profonds, leur laisser plus d'envergure pour s'exprimer, ne plus être à l'aguet ; cela peut aller du voyage à l'écriture, en passant par tout le reste soit théâtre et peinture; j'envisage même ouvertement de me débarrasser de ce fil encombrant qu'est devenu ce projet de thèse à rédiger; pour le moment faute de mieux; j'ai décider de continuer à ramer dans mes nuits pour amasser du fric et pour voir venir. Mais cette position ne me satisfera pas longtemps.


(2) TEXTE PEINT AUX COULEUR DE LA DISSOLUTION
Point mort.
Lagune, mais aussi lacune dissolution, terre plane ( jusque là ou le relief s'enfuit à l'intérieur des terres).
Manque de cœur, solitude, tristesse peut - être (pourtant il ne sert à rien de pleurer, les larmes seraient en trop).
Il n'y a rien à montrer (au public).
Les bancs ici d'ailleurs sont entièrement déserts ( pas de public pas de lecteur, pas encore) demeure seule le vaste corps horizontal de la plaine et le sable qui la recouvre ( il n'y a pas d'herbe)il y a seulement debout sur le sable ,un homme qui marche presque sans but.
Il avance à pas comptés, comme un drôle d'oiseau
Il avance à pas comptés dans ses mouvements
Premier mouvement
Celui de la peinture, toujours trop rapide sans doute alors qu'il faudrait prendre le temps de s'asseoir pour sentir, il se lève, s'active ( inutilement)il s'escrime avec ses pinceaux, et pour finir il en sort des mondes absolument étrangers à tous ceux qu'il connaît
Théâtre
Pour le théâtre c'est la même chose
Toujours trop rapide
Il court comme un damné, il pique un grand sprint de coureur de font,
Mais il livre une course trop rapide, pas assez intérieur cet homme!
Il court et tombe il fallait si attendre!
Retour à la case de départ il fallait si attendre!
Il court toujours avec la même hâte!
Il a une quasi incertitude sur ce qui va se produire dans son futur!
C'est pourquoi il court.






(3)
Mardi…(sans date)
Résolution
TEXTE PEINT AUX COULEURS DE LA RESOLUTION
Me lève à 19H
Ai dormis une partie de la nuit 2H
J'hésite à ré -attaquer l'étude sur B… A….je me pose des problèmes, cela n'est pas bon…je dois pourtant poser des choix. C'est à nouveau le désert intérieur.
Produire pour produire, cela n'est pas bon.
Je continue ( récemment) une petite série de peintures sur journaux, en les enduisant de vernis à vieillir ( opération dangereuse ) pour le papier. De toute manière cela donne des choses moyennes.
Si l'acte de peindre ne se rattache plus à un mouvement intérieur, il m'intéresse moins; en tout cas je le sens déphasé presque inutile. C'est plus généralement ma position EN l'intérieur DE ce monde qui est devenue problématique " trop extérieure". Je sens moins les choses et les rattachent donc moins à la vie, car ma vie est trop pressée.
J'ai peut être trop d'idée toutes faites sur la vie. Des projections dans la tête, beaucoup trop d'images.
Il faut aimer les hommes c'est la seule chose importante, je ne les aiment pas assez.
J'aimerais bien rassembler mes forces pour en faire le point. Avoir des vues plus claires sur mon destin au lieu de travailler au coup par coup selon les humeurs et les coups de gueule; rejoindre la communauté des hommes par le biais d'une activité qui m'offre satisfaction. Mais ici à la place je m'offre un peu de tout et un peu de rien…je manque de sagesse.. je panique sur l'avenir, je cherche trop à entreprendre des choses extérieures à ma vie. Il y a un mégalomaniaque qui soupire en moi.
Il me faudrait rejoindre un temps des profondeurs ( celui qui me fait défaut en ce moment) être moins spécifiquement rationnel en certains cas.
J'aspire à l'être universel et non pas à la spécialisation, c'est peut être ce qui peut me créer certains problèmes parfois.
Aujourd'hui encore je manque de détachement ( ou de consistance) car j'ai du mal à présent de sentir la position que j'occupe dans le mouvement naturel des choses. Et s'est important je crois de bien s'accorder avec soi même pour se " réaliser". Pour me réaliser je m'occupe encore trop de moi sans doute. Je dois prendre le temps de laisser venir les choses à moi; avoir ce qu'on appelle "de la disponibilité intérieure"



(4) TEXTE PEINT AVEC LA MATIERE NOIRE DES CHIMERES



Les orages sont dans ma tête; absurde cette guerre des mondes intérieurs? Que cherche le sujet en guerre? A trouver sa place dans le monde? La satisfaction dans la contemplation d'une image qui se refuse à lui? Je n'ai pas régler tous mes vieux conflits, ils demeurent en moi à l'état brut; ils étaient demeurés tapis dans un recoin d'espace; ils n'attendaient qu'un instant favorable pour resurgir; ils ressortent exacerbés après tout ce temps passé à se vautrer dans l'ombre. Leur donner du champs est nécessaire pour qu'ils puissent s'exprimer. Ils prolifèrent en moi et forment des petits et des grands tas de misère, qui fondent sur ma vie à des heures régulières; ils portent surtout sur des questions d'identité dirions nous; sur des images mentales obsessionnelles, sur des désirs contradictoires. Je voudrais tout gagner, toutes les parties du jeu, celles engagées dans des paris ( chimériques) sur la création, être tout en même temps, et cela bien sur est absurde.
(5) SUITE DES CHIMERES
Je dois opérer des choix silencieux; me défaire de certaines de mes chimères, sinon je vais m'enfoncer, enfoncer encore plus mon restant d'existence dans ce territoire "maudit" ou loges mes sublimes folies intérieures; je dois m'éloigner de ce marécage bruissant d'insecte, qui commence par puer avant de succomber. Au surplus ici, il n'est question que du temps qui m'obsède, alors que la bas quelques pas plus loin; la vie semble si simple est si tranquille, elle semble souveraine.
20.2.81.
(6)
TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DU RESSASSEMENT
Des champs de forces et de désirs se percutent, des étendues de ruse silencieuses s'affrontent et travaillent ,ce sont des temps de supplicié, ils sont de nature concrète, simple et stupide. J'ai dressé hier , comme on dresse des CHIMERES de multiples projets en théâtre, en peinture, en écriture , j'ai en quelque sorte engagé des coureurs pour courir après ces maudites chimères, ce sont ces coureurs qui me tuent à présent " coureurs performance" comme je les appellent ils me tuent à petit feux. Ils voudraient de la consécration peut être et s'énervent sur les standards de la compétition; car l'homme ne peut tout faire en tout cas tout d'une seule fois; encore le pourrait il qu'elle intérêt de l' faire s'il le fait comme moi, au prix de la folie.




(7) TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DE MES NUITS PASSEES AUX MESSAGERIES
Lundi 14H10.
Réveil embrumé, me rappelle l'époque ou je trimais en usine la nuit , même impression au réveil; et en sus il y a des impressions de nuit qui me remontent à la tête ,celles liées à toute la faune cosmopolite qui travaille là (aux messageries) celle que j'aime et celle que je déteste; je pourrais parfois avoir envie de la décrire; cela servirait il à quelque chose?
Si ce devait être, je commencerais par décrire ceux que j'aime, le premier serait :

A…ce grand Tunisien à la veste à carreaux rouges et noirs ( canadienne) son éternel bonnet sur le crâne, il est fort en gueule, c'est un personnage sentimental, qui réagit avec le cœur; avec des détours calculés quand il veut produire des effets, mais…je ne suis pas dupe. C'est lui qui ma guidé la première fois pour aller à Bobigny. Il y a une sorte de connivence qui s'est crée entre nous deux, une connivence que j'ai encore du mal à distinguer.
A….(je ne retiens pas son nom ) me rappelle quelqu'un d'autre que j'ai connu,( j'ai du mal à me rappeler qui…) peut être H…. qui bossait aussi à l'usine ou j'étais dans les Vosges. Il a du sentir (ou pressentir immédiatement) mes résistances et mes faiblesses, mes points vulnérables; il m'a mit tout de suite au parfum (dans le bain) le premier jour de mon arrivée, en m'initiant (tout comme H…. l'avait fait à la boîte ) aux combines et coup tordus qui ont lieu ici (il la fait à sa façon…un peu brusque) en m'indiquant les têtes à s' méfier; les têtes de cons, fayots, enculés, chefs, petits chefs et apparentés qui risquaient de me rendre la vie ici impossible si je ne les tenaient pas à distance. Peut être que ce qui nous relie A…est moi, c'est notre sens de l'individualité; nous sommes des têtes brûlées nous ne supportons pas qu'on touche à notre individualité. Nous n'en faisons qu'à notre tête…

(8) TEXTE PEINT AVEC DES COULEURS CLAIRES

Ah ! comme j'aimerais pouvoir mieux raconter les histoires pour avoir le plaisir de montrer celle là, celle de mes compagnons de trime dans la nuit, celle de ces individualités , montrer ces hommes de cœur, (ces méchants parfois) ces simples hommes (et qu'ils soient homme du peuple comme on dit homme du peuple comme moi c'est encore autre chose).Pour écrire…je ne suis pas Aragon.
Si j'aime beaucoup les romans populaires de K. ( comme ce roman Memed le mince) c'est qu'une partie de moi se reconnaît dedans, des romans qui décrivent la peine la dureté la révolte la solidarité les bassesses et la haine des hommes cela ne peut pas être mauvais; j'ai surtout envie de rencontrer l'homme plutôt que les cultures qui l'ont façonné, plutôt que les classes sociales qui l'entoure; (mais cette forme de naïveté chez moi je le sais, ne sévit que sous un mode passager ); c'est un mode passager de conscience; car quand je me réveil de ma naïveté, je sais que cultures classes et conflits sont là; c'est pourquoi alors après avoir été naïf, je commence par m'intéresser à la véritable nature des choses; c'est la nature véritable des choses qui m'intéresse , mais alors parfois, la nature presque à l'état brut , c'est pourquoi je peu dire aussi que je m'intéresse quelquefois à la nature de l'homme dans ce qu'elle à de plus élémentaire et de plus brut.( brut et élémentaire comme certaines choses que j'écris sans m'en rendre compte peut être).



(9) TEXTE PEINT AVEC LA COULEUR DE MES REVES D'ECRITURE
Je sens que j'aimerais accorder plus d'importance à tous ces personnages qui courent à travers mes nuits, ils appartiennent tellement à ma réalité qu'ils lui donne "chair" je dois trouver des moments de liberté pour les compter (et les entreprendre) car je voudrais les doubler à ma propre réalité ( à celle que je vis dans les marges souterraine de mes fantasmes de création).A LA FOIS PEINTRE SANS L'ETRE,A LA FOIS ECRIVAIN SANS L'ETRE DRAMATURGE SANS l'ETRE, A LA FOIS ACTEUR SANS L'ETRE, A LA FOIS ETUDIANT SANS L'ETRE…ambiguïté culturelle et sociale; ambiguïté temporelle et spatiale, ambiguïté humaine si l'on veut ( mais sans problématique outrée) sauf en des moments de "vertige" ( car l'unité demeure en l'homme malgré tout).Mais c'est l'intérêt de ce cheminement qu'il m'intéresse de narrer un jour ( comme par ces diverses tentatives j'avais déjà tenté d'en extraire les grands thèmes, à travers OKAPOULKOFOU et Nuit aux pôles, et ce roman ( l'épopée d'un héros) ; et je ne désespère pas un jour d'entreprendre l'épopée épique surnaturelle et sociale de cette LONGUE MARCHE VERS LE MILIEU DE MES RËVES.


Mercredi 26 Discothèque Beaubourg.
(10) TEXTE PEINT AUX COULEURS DE MES RACINES
Ambiance éclectique des gens déplacent des postes vidéo( un fond musical autour du cou).*
Je viens à l'instant de contempler un reportage sur la fête dans le Languedoc, cela donne envie d'y être, de faire la fête avec eux; envie surtout de nouer des liens affectifs culturels avec une collectivité; j'ai pensé aux Vosges en voyant ce reportage ( dans l'est les traditions carnavalesques n'existent pas ) en tout cas pas dans les Vosges. Cela me manque parfois le contact vrai avec une collectivité. Mais la collectivité me semble t'il n'a presque plus d'âme à présent et son identité se perd, elle est partie ailleurs. Nous vivons en des temps ou la mémoire se perd. Quand les racines culturelles d'un peuple s'épuisent, c'est qu'il est devenu temps pour lui de renouer avec son histoire, pour retrouver en elle de nouveaux motifs d'affirmation. Je ne suis pas pour le nationalisme, je considère seulement que la survie d'un individu comme celle d'un peuple passe par la reconnaissance d'une identité culturelle collective ( ce qui est à la base des racines de chacun) et que sans elle ( à moins de s'affirmer à travers une identité culturelle de substitut) chacun peuple et individu sera en passe de "périr". Dans ce périssement, il se fera peut être une renaissance ( mais rarement) le plus souvent l'assimilation se fera au profit d'autres types de valeurs culturelles parfois si éloignées de celles qu'on trouvait à l'origine, que celui qui se fera assimiler risquera fort de perdre " sa première identité" son identité propre; cela se fera au profit d'un double culturel qui créera en lui une -identité artificielle-; artificielle si cette derrière est trop éloignée de son vécu véritable. L’identité doit se construire aux sources du vécu, sinon l’homme dépérit.








( 11) TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DE MES NOUVELLES RESOLUTIONS





Dimanche 29.
Soleil sur Paris.
Me lève à 13heure.
J'ai fais hier soir la tournée "des amis" suis passé chez M.. qui s'apprêtait à fêter ses trente ans, il y avait X… et C….*nous avons bu du champagne et plaisanté, je suis remonté ensuite jusque chez CILE...qui n'est pas rentrée d'Italie; seule COL.. se trouvait la bas. Je suis allé plus loin, chez STON... et CAT.; j'ai passé la soirée la bas, avec CAT.. et sa sœur CHRIS.. puis des amis qui sont passés.

JE ME TROUVE A UN POINT DE STATIONNEMENT , LE TRAVAIL NOCTURNE AU VOLANT DE MES J 7 SUCCESSIFS ABSORBE DE PLUS EN PLUS MON TEMPS ET JE CONSACRE DE MOINS EN MOINS D'ENERGIE A MES PROJETS ARTISTIQUES DIVERS.
Je suis retourné pour la première fois aux séminaires de V.. sur les DEA et Doctorats; je n'avais dormi que trois heures; tout cela s'est passé comme dans un rêve. Je me suis contenté de m'apercevoir que mon travail sur la thèse en était resté" à un stade primaire" comparé au travail de certains . Je suis venu chercher ici les points d'appuis pour me relancer, mais je vais devoir fournir beaucoup d'efforts si je veux présenter un travail " correct" en temps voulu. Je vais sans doute réamorcer une ligne de travail d'ici peu. Ce serais dommage d'arrêter si prés de la ligne d'arrivée. Mais je dois combler certaines déficiences, et certains retards; je peu tenter ( pour m'aider) d'utiliser comme support analytique pour mon étude le travail de M… P ...* sur ce qu'il appelle " la transculture" et trouver un rythme de travail régulier, méthodique.
J'envisage aussi de réamorcer certains " Travaux écrits". Je dois en effet tenter certaines échappées dans l'écriture; mais pour cela je dois consolider ma base " littéraire" si je puis dire, faire preuve de plus de rigueur de travail.

(12) TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DE MES ATTENTES

Lundi 1er mars
Après " une étreinte" provoquée par la lecture de très beaux contes arabes, je donne ( pour me justifier) quelques lignes dans ce cahier ( pour justifier mes journées) ou il ne se passe rien ( façon naturellement de parler, car si on y regarde de plus prés il se passe toujours quelque chose). APRES CETTE ECLABOUSSURE DE SOMMEIL QUE LES NUITS PROVOQUENT,JE SUIS PRET A M'EVEILLER A L'HEURE PRECISE OU JE DOIS REPARTIR POUR UNE NOUVELLE ESCAPADE DANS CES NUITS BLANCHES " TROUEES DE TRAVAIL"( j'ai écris cette phrase comme dans un rêve , comme si c'était de l'écriture automatique, c'est pourquoi je l'aie soulignée).
J'ai fais une nouvelle escapade à Beaubourg cet après midi, je voulais me replonger dans l'étude sur B…et A…..*je m'aperçois que c'est plus difficile que prévu; je dois me fouetter, ranimer mon intérêt pour ce travail( efforcer d'éveiller mon esprit) en vue d'une approche critique ( qui me fait défaut).J'ai acheté en sortant du resto.U. rue M… trois bouquins , entre autre un sur Gauguin, car Gauguin m'attire violemment à présent , sa vie, ses voyages, ses toiles. Écrire une histoire de Gauguin pour le théâtre me tenterais, mais comme j'ai déjà engagé de multiples projets sans les poursuivrent résolument et le plus souvent sans asseoir leurs bases, je me demande si ce coup de foudre pour Gauguin n'est pas qu'une passade. Projet aussi d'une pièce à l'aide d'un titre ( pour stimuler son envol) …J'irai pleurer autour du Gange…contenu encore imprécis, mais il porte en soi mon désir de renouer avec l'écriture théâtrale; l'inconvénient c'est que je risque de manquer de place pour laisser glisser tous ces projets, vu ma lenteur à en concevoir un jusqu'à sa fin.. à moins qu'une inspiration radicale ne me vienne en aide et me pousse soudain à écrire…

(13) TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DE MES RËVES ADOLESCENT
Mercredi
Certaines sensations au réveil me bouleversent parfois, quand je m'imagine tout à coup transporté dans un temps ( toujours plus lointain) situé dans mon adolescence à la campagne, ou étant seul , je découvrais avec passion " le plaisir et la réjouissance qu'il y a à être seul"; je découvrais en même ( est ce par hasard) la réjouissance infinie de l'écriture; écriture accolée à certains états intérieurs; ou la seule passion est celle de la nature, et des mots qui servent à l'écrire ( sensation d'un temps sans brisure) temps pur de l'écriture, écriture invisible du temps. Temps pur de l'existence, non accaparé par les "devoirs" de l'existence, sorte de mysticisme intérieur ou la joie qui naît provient aussi de l'illusion (littéraire) posée sur le monde. Temps fort des années de formation individuelle ou l'écriture ( elle seule) jouait comme une compagne; ou la compagnie d'autres écritures ( Rousseau, Chateaubriand) me transportait dans un siècle ou n'existait pas encore la terreur des médias; sorte de fuite hors du temps, bercée par des étreintes avec soi même, avec les autres par le plaisir d'être soi même après l'écriture. Promenades dans la nature ( sur le flanc de la montagne) promenade méditative chargée de grandes espérances. C'est sans doute ce premier contact de l'écriture qui me bouleverse; le retrouver un instant après tant d'années d'errance et de misères ( intérieures) contact avec cette écriture qui marque l'intimité du domaine intérieur et trace sa voie silencieuse brutale solitaire royale; écriture de l'isolement et des états méditatifs, plaisir de l'étreinte méditative; quand le plaisir de vivre était plus puissant qu'aujourd'hui, malgré la différence de l'âge. Vocation solitaire de l'écrivain, mon double d'hier, que je m'oblige à délaisser pour des raisons particulières. Trop tôt pourtant pour faire le point, pour m'arrêter dans l'isolement de la campagne, dans les solitudes de l'écriture et dans ses passions, ses étreintes, ses méditations, car je m'efforce toujours de croire que j'ai des courses "à conjoindre" que le temps de l'immobilité ne m'est pas encore donné, que les épaisseurs de ma carrure sont encore trop visibles pour que je puisse corps et âme m'abandonner au monde de la sainteté intérieur. J'ai des courses à mener à travers le temps. Le temps des réalisations et ces courses aussi ont de l'ampleur et de l'apanage. Si je reste à Paris, n'est ce pas une des raisons qui est que la ville m'oblige à la conquête d'autres espaces ( moins intérieurs, plus sociables)des conquêtes- de destin et de guerre -. Ne suis je pas aussi un guerrier parti à la conquête de ses images intérieures; un guerrier parti rejoindre les images qu'il s'est donné à lui même, (comme une sorte d'exercice comme épreuve comme passion) pour se réaliser (à travers elles à travers leurs étendues presque sans fin). Le guerrier des songes intérieurs, et des passions extérieures doit accepter ses destins intérieurs et ses passions extérieures. Un jour peut être ses passions imaginaires rejoindront peut être son histoire intérieure…ce jour là il naîtra.


(14) TEXTE PEINT DE LA COULEUR DES MAC DO.
Je suis allé mangé dans un Mac Donald ce soir, cela m'arrive rarement, puisque j'ai rarement du fric, mais j'ai déjà éprouvé d'autres fois cette sensation de dépaysement lorsque j'y suis. C'est comme si soudainement j'avais l'impression d'être un autre, et c'est une sensation assez positive par certains côtés, puisque soudain j'existe au milieu du monde, comme un acteur social; les femmes peuvent me regarder et je peu les regarder ( je ne regarde qu'elles) sans que cela ne pose de problème (de rapport) puisque nous sommes entourés par des glaces, et la glace fait partie du rapport; il n'y a pas comme dans le métro par exemple cet sorte de voyeurisme du regard ( qui traque et qui s'empare à travers le reflet teinté de la glace) de l'image de l'autre, position obscène, car la plupart du temps, l'autre me fait face; et c'est ma peur ma mauvaise conscience ou bien ma timidité mon manque de courage ou ma perversité qui fait que je l'observe " de biais" en quelque sorte, sans nouer de relation directe avec elle ( comme une personne à part entière). Dans le Mac Donald l'artifice et une convention ( comme la nourriture d'ailleurs) elle fait partie de cette culture d'avant garde que nous as envoyée l'Amérique pour donner l'impression à l'homme de la rue qu'il appartient au nouveau monde.

( 15) TEXTE PEINT A TRAVERS MA FATIGUE
Je manque à certains égards de résolution dans mes projets, c'est souvent le reproche que je me fais. Il me manque aujourd'hui "une force de travail accomplie" pour organiser et développer" des espaces de création". Je suis sous le coup d'une fatigue qui me double en permanence, et j'aimerais parfois mieux résister à cette sensation de glissement qui s'opère au contact "de ce travail nocturne aux messageries" qui me sert aujourd'hui de justification contre ces manques au niveau créatif. Je voudrais faire effort pourtant pour atteindre à d'autres rendement; mais cela suppose une dose de détermination qui n'est pas encore en moi. J'accorde encore trop de prix à mes sublimes états intérieurs.( La confusion des sentiments n'aide pas à se ressaisir).

Dimanche 15 .3.81.

( 16) TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DU ……..
Le printemps s'éveille, je le sens au remue ménage que commencent par faire les oiseaux sous mes fenêtres . Le printemps est toujours une renaissance; une nouvelle sève monte dans l'arbre, et c'est à nouveau le bourgeonnement. Des odeurs de campagne viennent donc me chatouiller les narines et c'est tant mieux, car j'en avais mare de cet hiver froid et pourri.
J'aimerais en profiter pour faire le ménage dans ma maison, (y voir un peu plus clair ) ensuite remuer la terre de mes jardins , réfléchir ,savoir ou semer et quoi semer.
Le besoin d'écrire monte en moi, comme une jeune sève, mais mon arbre est fragile.

( 17) TEXTE PEINT DANS LA COULEUR DE MES INCERTITUDES

Je suis attiré par la fable l'épopée et le conte sans que cela ne se traduise concrètement par un travail ( qui irait dans ce sens) Si l'épopée la fable les types de narration populaire me captivent; c'est que je sens qu'il y a là une sorte de sociabilité de l'écriture; une sociabilité de l'écriture qui rejoint le grand public,( c'est sans doute cela qui m'intéresse). Car écrire pour n'être lu que par des intellectuels à cessé de m'emballer ou pire écrire comme je le fais ( pour un lecteur invisible) est difficile. Je sens qu'il est possible à travers les principes de narration de la fable et de l'épopée de renouer avec une tradition de la parole , - ou l'histoire mise en jeu s'expose comme un bien public - , ou le divertissement n'exclut pas ce qu'on appelle pompeusement ( la prise de conscience) . Mais j'ai encore un peu de chemin à faire avant d'être en état de pouvoir écrire de telles choses. Car quelle épopée mettre à jour? Quelle fable? Quel roman réutiliser? Je sais que dans ces journaux (intimes)que j'écris je pourrai demain venir puiser quelques matériaux; pourtant les choses ne m'apparaissent pas assez nettement encore . Je peu certes imaginer des héros; mais mes héros hélas s'affrontent se bousculent au portillon de l'histoire sans savoir laquelle ils doivent affronter; le roman d'essence autobiographique se le dispute dans ma tête au roman d'épopée classique . Je dois consacrer quelques heures de réflexions ( à ce grave problème qui me tourmente par instants) de façon à préciser ou je veux vraiment aller…


( 18) TEXTE PEINT AVEC LA COULEUR DE NOUVELLES RESOLUTIONS
1 Avril 81
Grand rire sur la surface de mes cahiers, au moins 7 à 8 cahiers commencés, l'un sur INSTANTS L'AUTRE SUR DESTINS, un autre sur PEINTURES, et puis quoi encore…Mais j'ai l'impression que les choses avancent peu. Je veux trop saisir à la fois, et ce n'est pas possible. Je me dis qu'il doit bien sortir quelque chose de tout ça un jour ou l'autre ( ce n'est pas possible d'être aussi touche à tout).
Aujourd'hui je suis libre à plein temps pour quelques mois, ( deux ou trois). J'aimerais consacrer le meilleur de mon temps à cette étude sur B.….A……mais la peinture me talonne…et ce que je produis est trop fugitif trop rapide pour me satisfaire.
Ces signes japonais pendus avant hier dans mon espace ( le début sans doute de quelque chose) mais trop fugitif. Je suis un peu saturé de ces courses de part et d'autre, je dois me donner le temps de saisir davantage les rapports qui s'installent, et faire preuve de fermeté, c'est à dire privilégié un rapport( celui de l'étude) en approfondissant ce rapport, sinon je ne fais rien de bon, cela je le sens avec de plus en plus d'évidence…c'est pourquoi une discipline m'est nécessaire, je dois me donner un emploi du temps, trouver un rythme et être à l'aise dans ce rythme( celui de l'étude).
J'ai vu une expo cet après midi A…. et C…..* deux peintres qui quelque part me servent de référence. J'aimerais au niveau pictural ( toutes proportions gardées) faire preuve de plus de " consistance".
Pour peindre, je dois me placer en dehors du temps.

CHRONIQUE D'UNE VIE SENTIMENTALE - Récits en cours -


Dans la chronique d'une vie sentimentale - J - étale sur vingt six récits ( en cours de fabrication) ses relations amoureuses. Tous les récits correspondent à des rencontres qu'il a réellement fait. Ces relations amoureuses sont parfois fantasmées, mais la plupart sont traduites telles qu'elles se sont réellement produites dans la réalité, ( la réalité selon J) . J continue ici à sa façon son travail autobiographique .



LISTE DES (HEROINES).
DES CHRONIQURES
SENTIMENTALES







SUR LES VINGT SIX RECITS QUE COMPORTE LA CHRONIQUE , SEULEMENT UNE DIZAINE SONT BOUCLES POUR L’INSTANT.



NUPTIA.
*LYSISTRATE
*BERENICE
DOUCE FLEUR
*BELLE -FLEUR.(fleur d’o)
DOUX REVE
*FOLLE-FLEUR.
BAUDELAIRE
*SPLENDIDE
*BELLE AMANTE
NEDA
FOLLENOIRE
*BEAU RÊVE.
FLEUR NOIRE
BELLE MAIN.
*BEAU CORPS.
PEAU D'ÂME.
*BELLE ÂME.
CRUELLE.
TROUBLANTE
BAUDELAIRE (Bis)
*BEL ANGE.
CHEVEUX D'OR.
IRIS .
LA BELLE BAI
LA BELLE B
Ces textes ne sont pas disponibles actuellement.
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06 January 2006

TRANSAT - Un roman inachevé - 1998 -



TRANSAT date de 1998. Cette tentative de roman, marque un tournant dans le travail d'écriture de J- Comme le dit J à plusieurs reprises dans ces pages, Transat n'est que la tentative de reconquête d'un projet d'écriture qu'il avait conçu une quinzaine d'années auparavant, alors qu'il était encore dans l'incertitude sur sa vie.Ce projet de roman qui le hantait à l'époque, portait un autre titre il s'appelait - Nuit aux pôles- . J ne parvint jamais à accoucher de ce roman mythique. C'est seulement en 1998, qu'il tente de retourner sur les traces de son passé d'écrivain raté. Il tente d'exorciser à travers l'écriture de Transat , sa vie ancienne. Il tente à la lumière de sa vie présente, (qui est devenue radicalement différente ) de reconstruire les visions qui formaient l'armature de Transat.
C'est à travers l'écriture de Transat qu'il met à jour presque sans s'en apercevoir au début, le travail des - écritures simultanées- qui va devenir une stratégie clés dans la rédaction DES ECRITS.
Naturellement comme à son habitude, J abandonne la rédaction de Transat au bout de quelques mois. Il n'oublie pas toutefois de sous titrer ce travail d'une façon à ce qu'il n'y ait pas de confusion sur sa destination, il fait de Transat - un roman inachevé -.
Deux ans plus tard ,vers l'an 2000, il s'attaque à là rédaction DES ECRITS ( qu'il intitule encore (au début) - les mémoires improvisées- son projet est de raconter sa vie ( sans plan préconçu) c'est à dire d'une façon spontanée. ). Très vite il s'aperçoit , qu' écrire sans se corriger, est une entreprise , presque impossible; mais surtout, il redécouvre à travers la rédaction des ECRITS une forme de principe narratif - spatio-temporel - qui était celui de Transat - c'est le principe des narrations simultanées. Pour rendre compte de la complexité d'un être ( le sien ) il doit inventer des procédés narratifs inédits ( inédits jusqu'au moment ou il découvrira plus tard chez Jacques Roubaud une partie de ceux là qu'il avait mis à jour ) Il redécouvre pour l'instant une partie des procédés narratifs qu'il avait mis au point dans Transat et il tente de les perfectionner.
Le principe narratif qu'il exploite se résume grossiérement en ceci :Un individu n'est pas composé d'une seule forme, mais de plusieurs, c'est toutes ces formes ( l'une après l'autres ) qui doivent êtres exploitées si on veut rendre compte de l'étendue de soi.
Les ECRITS synthétisent toutes les obsessions d'écriture de J. et Transat en est la préfiguration . Dans Transat il tente déjà à travers un certain - projet de mémoire- de reconstruire sa vie , (sans être jamais certain de jamais y arriver, car il découvre que la vie lui échappe, que la vie est mouvement). A partir de cet instant J comprend que c'est le mouvement changeant de la vie qu'il doit d'écrire . Dans Transat c'est ce mouvement changeant qu'il tente de capter; il le fait comme le ferait un écrivain sysmographe ( un scripteur) auquel il va s'identifier souvent par la suite.
Dans Transat J est à la fois un nomade et un observateur détaché de lui même , et surtout peut être un nomade et un observateur détaché et parfois énervé de sa propre écriture , car ormis sa propre vie, c'est aussi la vie troublée de l'ecriture qui l'intéresse, celle instable de ses écrits présents celle imparfaite de ses écrits passées.
Persuadé qu'il est depuis toujours, qu'elle porte en elle ( l'écriture) des secrets qui bouleverseront la vie des hommes toute entière lorsqu'ils seront révélés, ll n'a de cesse de la mythifier.
Transat ne sera disponible à la lecture que sous une forme fragmentaire( c'est un projet inachevé) .Comme la totalité des manuscrits n'ont pas été mis en forme, il faudra attendre quelques temps vraisemblablement avant de pouvoir en consulter des passages.Nous signalerons le jour venu leur mise en consultation sur le blog.
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02 January 2006

S .J. Un auteur inconnu - un �crivain post-moderne.

.J. Un auteur inconnu - un �crivain post-moderne.

J FICTION OU REALITE?

Certains lecteurs douterons de la réalité de l'existence de J. On ma déjà fait remarquer que ses écrits ne semblent pas réels , qu'ils ressemblent à UNE FICTION.
A ceci, je n'ai pas grand chose à répondre. Je peu certifier pour ma part que J, existe, car je suis en contact avec lui. Il ma confié une partie de ses ECRITS en me disant ceci - Je peux disparaître à tout moment, je suis atteint d'une maladie qui ma été transmis par ma mère, et qui laisse plâner un réel danger de mort sur ma vie; si j'ai accepté de livrer mes écrits, c'est que je voulais que l'entreprise que j'ai commencé par construire - une entreprise scripturale plus que littéraire - soit sauvée du désastre dans laquelle la mort plonge tout être humain , car la mort si elle purifie l'être humain , elle lui enlève aussi une de ses principale raison d'être - a savoir le plaisir de vivre - . L'entreprise scripturale que j'ai entrepris, ne tend qu'à une chose; prolonger l'infini plaisir de vivre qui est le mien. Cette entreprise égotiste,( peut être un peu apparentée à celle de Stendhal toutes proportions gardées) , est aussi destinée à procurer du plaisir à ceux qui me lirons. Si la chose ne se produit pas; c'est que je ne vaut pas la peine d'être lu. Si ma vie n'intéresse pas , ce n'est pas un problème si on a prix plaisir à me lire cela suffit.-
C'est peut être dans cette optique qu'il faut concevoir l'existence de J.
Que sa vie ressemble parfois à une fiction cela ne le heurte pas, cela le ravit même . L'important, c'est que les autres prennent du plaisir à résider dans cette fiction. Les autres (peut être les lecteurs ) tireront d'eux même les conclusions du plaisir qu'ils y à résider dans la vie d'un autre ( dans une fiction) .C'est pourquoi le principal ce n'est pas de savoir si J a réellement ou non existé, le principal, c'est de croire en son existence, d'y croire assez pour s'apparenter à lui quelques instants de manière à devenir presque lui ; ensuite libre à vous de le quitter et même de l'oublier. J vous propose de voyager avec lui pour le temps que dure les ECRITS; c'est à dire pour le temps que dure sa vie recomposée à la lumière des écrits.
Il est dommage que l'idée qu'on peu se faire des ECRITS ne parvienne pas ici à atteindre sa vraie dimension ; car les FRAGMENTS que je donne à lire de ceux ci sont trop restreints,. Mais il faut bien un début à tout.
J'espère un jour être en état d'offrir une partition plus complète des ECRITS.
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