Je reviens sur ce site que j'avais presque oublié, car j'étais parti ailleurs. Cela fait approximativement trois ans que je ne suis pas venu écrire ici. J'ai perdu l'habitude de le faire car mes errances s'accentuent et les années passant, je suis devenu plus négligé dans mon rapport à l'écriture. Pourtant je dois avouer que j'ai une certaine constance, car au final les mémoires que j'ai inscrit ici me reviennent presque machinalement; moi qui croyais les avoir oubliées ,je me retrouve devant les yeux; avec LE LIVRE BLANC DE MA MEMOIRE FINISSANTE c'est une étrange façon de boucler ma vie que de n'inscrire aucun titre sur LE LIVRE .Bien que ma vie ne soit pas encore finie, je sens déjà que le poids des années pèse sur moi de plus en plus .Ce n'est pas une raison pour ne pas continuer ma marche en direction de ma fin assignée ;en direction de celle que je me suis donné pour objectif -Afin de rendre compte de la puissance poétique du verbe et de la mémoire. Mes écrits passeront peut être à la trappe ;mais cela au final à très peu d'importance, je ne les ais écrits que pour moi même par fidélité à l'engagement que j'ai pris face à moi même à travers ma mémoire. Naturellement j'aimerais qu'on puisse me lire en dernier recours ;même si je dois admettre que celui ou ceux qui y parviendront auront pour eux la même folie que celle qui ma poussée à les entreprendre .Il n'y a que quelques fous ou folles qui pourront me lire ,car je sais que la plupart des humains sont vite fatigués par la mémoire ;par la leur ou par celles des autres .A moins que la passion de la lecture rejoigne une passion fervente pour l'esthétisme pour le sens des aventures spirituelles souvent vouées à l'échec ,pour une espèce de bravoure espiègle qui consiste à relever le défi de la vie -face à l'éternité- ,à moins encore que d'autres motivations plus discrètes ou plus impérative (comme le désir compulsif de lire tout simplement) ne viennent s'ajouter à celles là ;j'ai bien peur de me perde avant d'avoir trouver le pourquoi de la raison qui fait qu'un être humain soit capable d'en suivre un autre jusqu'au bout des arcanes de son être le plus intime ,le plus phosphorescent ,le plus circonvenu ;car l'existence est si mal faite qu'il nous faut toujours trouver des raisons à nos actes ;comme si le simple plaisir de lire et de se baigner dans les méandres de la vie de nos semblables était plus une charge qu'un réel soulagement. Car découvrir la peau de nos semblables en profitant qu'il la tire ,et un réel avantage ,car nous pouvons profiter qu'il nous la montre cette peau pour moins nous soucier de la notre ;car ce faisant nous pouvons à travers la peau d'un autre détacher nos regard de la notre et nous mettre à absorber le monde avec une plus grande distance. C'est ce que font les humanistes qui caracolent à travers le monde en portant sur leurs épaule tout le poids de l'humanité sur leurs épaules ,ca faisant ils recousent le monde avec leurs mots et ils le rendent plus vivable. Car c'est dans l'enseignement de la lecture que se transmettent nos meilleurs habitudes. A travers la lecture du monde et surtout du monde de nos semblables, nous pouvons nous libérer du poids du monde, surtout de celui qui pèse sur nos épaules. Nous devenons les disciples d'une humanité qui s'admire se déteste ou s'emmourache d'elle même ;mais il vaut mieux se mêler de tout à travers la lecture qu'à travers l'oubli ,qui tue et qui désespéré .Car nous sommes des âmes sensibles; nous avons besoin de nous contempler à travers le visage de nos semblables et le faire par passion ,c'est nous offrir l' amour de nos semblables ,car la meilleur façon de les aimer ,c'est de les lire entièrement ; de les lire entièrement jusqu'à ce que nous commencions par comprendre que nous ne sommes nous êtres humains rien d'autres sur cette terre que de des êtres en dérive ,des êtres qui cherchent la paix et la réconciliation .La paix avec nous même et la réconciliation avec les autres. Ainsi va LA LECTURE de ces mémoires telle que je l'entrevoit. Surtout tout ces mots qui forment l'armature et le soubassement de ces écrits me font penser à un espèce de tatouage tel qu'on le trouve chez aborigènes qui inscrivent sur leur corps et dans leur chair les vertiges de leur âmes telles qu'ils apparaissent en rêves ,lorsque le rêve devient un envoyé du ciel qui contient un message des dieux et des divinités qui peuple le monde hiératique du cosmos .
